Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Yak en Chine
  • : Yannick en Chine Récit d'un ancien étudiant français en master en Chine, grand voyageur aux quatre coins de l'empire du milieu, maintenant ingénieur dans un grand groupe français à Handan dans la province du Hebei. Étudier à Tsinghua, à Pékin, voyager et travailler en Chine, aller à la rencontre de la culture et de la langue chinoise, apprendre le mandarin ou habiter à Handan, vous trouverez de tout ici !
  • Contact

Visiteur...

Tianjin Capitale : Hefei Chongqing Macao Capitale : Haikou Capitale : Changsha Capitale : Nanning Capitale : Guiyang Capitale : Xining Capitale : Islamabad Capitale : Fuzhou. Sites visites : Wuyishan, Quanzhou, Xiamen Capitale : Hangzhou. Sites visites : seulement Hangzhou... Capitale : Nanchang. Sites visites : Nanchang, Lushan, Jiuijiang, Jingdezhen Capitale : Jinan Capitale : Hohhot Capitale : Xi'an Capitale : Yinchuan Capitale : Lanzhou Capitale : Urumqi Capitale : Seoul. Sites visites : seulement Seoul... Pekin, c'est la que j'habite, a l'universite Tsinghua. Je n'y suis donc plus un touriste... Sites visites : le Bund, Pudong, Salon de l'auto, Jinmao tower, Maglev Sites visites : Kowloon, Hong-Kong Island, Temple Street, Tsim sha sui, Victoria Peak Capitale : Canton. Sites visites : Canton, Heyuan (mariage), Zhongshan Capitale : Nankin. Sites visites : seulement Nankin... Capitale : Harbin. Sites visites : Harbin, festival de sculptures de glace Capitale : Changchun. Sites visites : seulement Changchun... Capitale : Shenyang. Sites visites : Shenyang, Benxi, Dandong, grande muraille a Hushan Capitale : Shijiazhuang. Sites visites : Shanhaiguan Capitale : Taiyuan. Sites visites : Pingyao, Datong, Monastere Suspendu, Grottes de Yungang Capitale : Zhengzhou. Sites visites : Nanyang, temple Shaolin (Songshan) Capitale : Wuhan. Sites visites : Wuhan, Xiantao (chez Lina) Capitale : Kunming. Sites visites : Kunming, Dali, Lijiang, Tiger Leaping Gorge Capitale : Chengdu. Sites visites : Chengdu, Emeishan Capitale : Lhasa. Sites visites : Lhasa, lac Nam-Tso, Gyantse, Shigatse, Tingri, Everest Base Camp, Tanggula Express Ce blog relate la vie d'un ancien étudiant français à l'université Tsinghua, travaillant maintenant pour un grand groupe français à Handan dans le Hebei . Ce séjour en Chine est ponctué par de très nombreux voyages aux quatre coins de l'Empire du Milieu.

Pour s'y retrouver, les articles sont rangés dans diverses catégories (en particulier les provinces pour les voyages), que l'on retrouve dans la colonne de gauche. La categorie Beijing regroupe aussi bien les week-ends et excursions dans la banlieue de la capitale que des aspects de la vie quotidienne specifiques à Pékin. La vie universitaire est racontée dans la catégorie Tsinghua, et la catégorie Handan relate notre nouvelle vie dans le Hebei. La catégorie Chine traite plus des aspects culturels généraux, hors linguistiques qui sont abordés dans Langue chinoise. Une page recense tous nos voyages en Chine, avec une carte en grand format ainsi que des liens vers tous les articles correspondants.


La monnaie utilisée en Chine est le yuan (8.5 pour un euro). La population chinoise représente 20 fois celle de la France, et sa superficie est 17 fois supérieure.

 

大部分的文章只有法语,但是有些文章中法文都有,列单跟着链接。Voir ici la liste des articles disponibles en version bilingue.

Archives

Liens

Aujourd'hui en Chine, site d'information en francais sur la Chine, souvent très partial mais informatif en prenant le recul nécessaire
Chine nouvelle, le site en francais de l'agence de presse officielle chinoise - un peu l'opposé du lien précédent

samphotographie Une galerie de photos, créée par un passionné de Chine et d'escalade

Si Mao savait ...

Mon compte Youtube : toutes les videos

Dictionnaire chinois-francais  en ligne
Dictionnaire chinois unilingue avec quelques traductions en anglais, tres complet

Meteo en Chine

Tsinghua, le site de mon universite

 

Le blog de Lina, tout neuf, avec beaucoup de photos, et (mais...) en chinois !

31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 15:02
C'est facile, suivez le guide...

Prenez une Hutong a moins de trois kilometres de Tian-an-men, le potentiel est inestimable !

Image Hosted by ImageShack.us

Si elle est collee a Qianmen, un etage en vaut deux (au niveau des loyers), pourquoi se limiter ?

Image Hosted by ImageShack.us

Evacuer vite fait bien fait tout le bas peuple.
Puisqu'il est si naif, faisons lui miroiter un avenir radieux a 30km du centre.

Image Hosted by ImageShack.us

Traduction des slogans :
Demenagez tot, signez tot.
Choisissez tot un nouvel appartement, et profitez en au plus tot !

Variez les formes et les couleurs. La diversite, c'est plus rassurant.

Image Hosted by ImageShack.us

Traduction des slogans :
Signez les contrats plus tot pour pouvoir choisir un nouvel appartement au plus tot.
Le plus tot installes dans sa nouvelle habitation, le plus tot le coeur est soulage et apaise.

Des fois que ca ne se verrait pas assez, mettons en place un vrai matraquage.

Image Hosted by ImageShack.us

Commencons au plus tot les travaux. Time is money.

Image Hosted by ImageShack.us


En plus, ca nous fera des belles photos.

Image Hosted by ImageShack.us


Le bruit court qu'on abuse du peuple ? Lancons une contre-offensive deguisee !

Ci-dessous sur le graffiti : "Faites confiance au gouvernement, n'ecoutez pas les rumeurs".

La confiance, c'est ca qui compte.

Image Hosted by ImageShack.us


Degageons un peu d'espace.

Image Hosted by ImageShack.us


Un personnel dynamique est motive est la clef d'une reussite rapide.

Image Hosted by ImageShack.us


C'est presque pret, bienvenue !

Image Hosted by ImageShack.us
 
Et voila ! Chers consommateurs, dans quelques temps, evidemment avant le lancement des JO en 2008, vous pourrez venir depenser allegrement dans les boutiques de luxe de ce quartier de Qianmen revu moitie a la Qing, moitie a la francaise.

Car les promoteurs de ce vaste et moderne projet sont bel et bien francais. Ne manque plus que les petits drapeaux...


Quelques articles a ce sujet

Sur Aujourd'hui en Chine :

Le centre-ville de Pékin devrait être bouleversé par un projet urbain français

le 14/12/2006 à 6h05  par Simon Muys

Le quartier de Qianmen a été pendant des siècles une des zones les plus animées de la capitale chinoise. Ses hutongs vont céder la place à un vaste projet luxueux, mené par des architectes français. Finis les boui-bouis de nouilles, échoppes de tissus et autres bazars qui donnaient à ce quartier son côté bigarré. Place au style à la française, même si les promoteurs affirment qu'ils respecteront l'esprit des lieux.

En 2008, les Chinois auront laissé la place à Cartier, LVMH, Chaumet et la fondation Maeght. L’impressionnante destruction du quartier historique de Pékin, situé au sud de la place Tiananmen, a rythmé l’année 2006. Les Pékinois avaient déjà vu l’ouest de la place vidée de ses habitants pour accueillir l’opéra de Paul Andreu, le scénario se répète désormais au sud et les responsables du projet français font plutôt profil bas.

Réaménager un quartier historique

Rien n’est encore officiel pour l’attribution de la reconstruction, mais le maître d’œuvre français Jacques Jobard affiche une confiance à toute épreuve : « nous n'avons pas de concurrent, nous sommes les seuls à pouvoir exploiter ce quartier en respectant les contraintes imposées », a-t-il déclaré à RFI. En Chine depuis 26 ans, le vice-président de Phénix Design dispose d’un large crédit auprès de Pékin, s’étant associé à un groupe de construction proche de la municipalité. De plus, c’est le Français Alexandre Allard qui est à l'origine de ce projet très ambitieux. Il a acheté pour 70 ans avec sa société Imperial Avenue les 25 ha qui entourent la rue commerçante de Qianmen.

Le projet français va devoir passer les barrages des conservateurs du patrimoine. Malgré les bulldozers, Qianmen est un quartier protégé : on peut y détruire sans problème, mais il faut reconstruire en respectant un modèle « traditionnel ». Pas d’immeubles de plus de trois étages, des « hutongs » à remettre en valeur, des maisons à cour carrée (siheyuan) à réaménager … un projet taillé pour des architectes français donc.

Les valeurs sûres de la France

C’est Anthony Béchu qui se chargera des dessins du nouveau site. Après le CELAP, équivalent shanghaïen de l’ENA, l’architecte du siège de Chanel et de la Commission des Opérations de Bourse s’attaque à un projet d’ampleur. Sur 100 000 m², il faut concevoir toutes les boutiques, places, hôtels et galeries d’art qui donneront de la cohérence au quartier. Déjà prévus, un grand hôtel de luxe avec des suites aménagées dans une ancienne siheyuan, une rue commerçante piétonne, une galerie couverte par une verrière, plus de 400 boutiques avec les grands noms français du luxe, une rue pour les antiquaires, une place pour les bijoutiers, une autre pour les cafés et les restaurants, des espaces verts… Qianmen redeviendra un quartier animé, et on y trouvera très clairement l’esprit des centres-villes européens.

Mais en plus de conserver l’identité commerciale du quartier, le projet entend réintroduire la culture au cœur de la capitale. Une cinquantaine de galeries d’art seront présentes, notamment celle de la fondation Maeght, qui prévoit déjà une première exposition sur l’œuvre de Miro dans un espace de 450 m² en mars 2008. Selon Yoyo Maeght elle-même, « ce projet va créer un environnement complet de très haut niveau pour l'art, au cœur de Pékin ». Le Centre Pompidou a également chargé l’architecte Jean Nouvel de réaliser un espace de 10 000 m² dédiés à l’art contemporain. Un théâtre de l’époque Ming va être réaménagée en salle de concert de 1000 places par Pleyel. La Warner a également projeté d’ouvrir un cinéma de 10 salles, sur 52 000 m².

Exit les Chinois

Luxe et culture à la française donc, mais pas de petites gens. Les habitants historiques du quartier Qianmen ont déjà presque tous été évacués vers les banlieues éloignées de Pékin. Avec de maigres compensations, les propriétaires d’habitât traditionnel se retrouveront locataires dans des immeubles uniformes. Si les plus nombreux trouvent leur compte dans l’accès à des logements bien plus confortables, les personnes âgées ont difficilement accepté de dire adieu à leurs murs, mais n’ont pas pu s’opposer à leur disparition. Il y a trois mois encore, certains habitants continuaient de vivre dans les décombres de leur quartier en refusant de partir. Ils ont désormais été délogés.
Contacté par Aujourd'hui la Chine, Anthony Béchu préfère pour le moment rester discret sur la question.


Et sur Le Monde

D'un quartier, Pékin fait table rase

LE MONDE | 21.12.06 | 17h32  •  Mis à jour le 22.12.06 | 16h24 PÉKIN ENVOYÉ SPÉCIAL

D'immenses panneaux publicitaires ont envahi les rues du quartier de Qianmen, jusqu'à masquer la totalité des façades. Des images sobres au design élégant y vantent les vertus futures de Dazhalan "retrouvé" (prononcez da shi lan'r en pékinois), quartier célèbre de la ville chinoise, au sud de Pékin.

D'ordinaire, lorsqu'ils font disparaître une rue ancienne, phénomène qui s'est systématisé depuis l'an 2000 et accéléré depuis l'annonce du choix de Pékin comme site des Jeux olympiques de 2008, les promoteurs ou les édiles construisent un mur gris pudique "à l'ancienne", voire une mince épaisseur de magasins éphémères. Et derrière, les bulldozers et les grues entrent en action. Les panneaux publicitaires géants ont commencé à se répandre dans le Central Business District (CBD), à l'est de la vieille ville, les plus significatifs ayant vocation à masquer et simultanément à annoncer les travaux de la mystérieuse tour "zig-zag" de la télévision nationale (CCTV), imaginée par le Néerlandais Rem Koolhaas.

Les hauts panneaux de Dazhalan dissimulent un chaos méticuleusement ordonné : des maisons rapidement et violemment éventrées sans qu'il ait même été besoin d'y apposer le caractère chaï (à détruire), des fragments de rues encore debout, notamment celle qui donne son nom au quartier et où devraient subsister plusieurs édifices classés, tous d'inspiration européenne, et puis des ruelles si déclassées par une pauvreté organisée que le touriste se voit mal y poser son barda.

Régulièrement les panneaux s'entrouvrent pour laisser passer la vie pékinoise, inextinguible dans les ruines comme au pied des gratte-ciel. Un dresseur d'oiseaux profite d'une des larges voies ouvertes dans la chair de la ville, et encore préservée des voitures, pour faire prendre l'air à ses volatiles. Souriant, les petits marchands de pains aux herbes casent leurs fourneaux tant bien quel mal sur les trottoirs évanouis ou bancals. L'histoire du sourire pékinois à travers les souffrances n'a pas encore été écrite. Beaucoup d'Occidentaux en concluent que les habitants vivent avec bonheur la destruction de leur ville et leur propre expulsion dans de lointaines banlieues.

Commencée il y a quelques mois de façon apparemment erratique et insidieuse, la destruction de ce qui subsistait de la ville chinoise est entrée dans une phase décisive. La ville chinoise fut le lieu de convergence des caravanes et une sorte de ville commerciale, séparée de la ville tartare, au nord, qui abritait la ville impériale au tracé régulier. On y trouve notamment deux des cinq grands autels sacrés, intouchables, et d'ailleurs restaurés avec soin : le temple du Ciel (Tiantan) et, beaucoup moins connu, le temple de l'Agriculture (Xiannongtan), où reste logé le Musée de l'architecture, abandonné des dieux et oublié des rites dans son décor somptueux.

LE CENTRE SYMBOLIQUE DU PAYS

Qianmen, la porte devant, est la fausse jumelle de Tiananmen, qui a donné son nom à la fameuse esplanade. Longtemps restée la seule place publique de Pékin, cette immense étendue, qui fait face à la Cité interdite, a été ouverte par Mao à partir de 1950 et reste dominée par son mausolée depuis 1977. C'est le centre symbolique de la Chine, pays où, depuis 2000, les travaux de destruction des vestiges du passé et de construction de monuments à la modernité hasardeuse ont pris une ampleur sans précédent.

A l'ouest de la place, le Grand Théâtre national, confié au Français Paul Andreu, dont le chantier a été arrêté, les architectes invités à se reposer. Le nouvel "Opéra" attendra 2007 pour être achevé, 2008 au mieux pour ouvrir. Le quartier de Qianmen lui, faisait partie des zones protégées, terme d'une extrême volatilité qui oppose des conceptions et des usages très différents, selon qu'on se place dans la logique de l'Unesco (label supposé autoprotecteur, devenu argument touristique), dans celle des historiens de l'architecture (ils sont nombreux à Pékin à avoir cherché vainement à préserver ce qui était un des legs urbains les plus complets de l'histoire), ou dans celle du conglomérat des modernisateurs de la ville, plus ou moins intègres, et même dans ce cas assez peu soucieux du respect des zones protégées. L'opération Qianmen, dont Dazhalan est la partie la plus spectaculaire, est financièrement la plus prometteuse. On la doit à trois Français.

SANS ÉTATS D'ÂME

D'abord Alexandre Allard, l'entrepreneur français qui est à l'origine du projet qui, avec Christophe d'Orey, a créé en 2004 Imperial Avenue, pour piloter les opérations et rassembler les fonds nécessaires. Ensuite Jacques Jobard, chef d'entreprise installé en Chine depuis vingt-huit ans, associé à un groupe de construction de la mairie de Pékin, et qui peut donc soutenir le dossier auprès des autorités locales.

Enfin Anthony Béchu, architecte de vastes opérations de réhabilitation à Paris, et dont l'agence a pris pied en Chine et dispose d'une équipe pékinoise, Phoenix Design. C'est à lui que revient d'imaginer le simulacre d'une ville Qing, qui va se substituer à Qianmen et où pourraient se retrouver sans états d'âme, c'est ce qui se dit plus facilement à Pékin qu'à Paris, une annexe du Centre Pompidou, une antenne de la Fondation Maeght, une salle Pleyel, des hôtels et commerces de luxe.

Le projet est né dans l'ombre, les réactions n'en ont pas moins été vives, comme en témoigne le site de l'artiste Ou Ning (www.dazhalan-project.org).

Frédéric Edelmann


L'autre jour, en voulant aller a Liulichang, une rue pleine d'antiquites pour touristes tres prisee des voyageurs, le chauffeur nous repond : "non, elle est detruite", reponse malheureusement pas appelee a disparaitre...
Partager cet article
Repost0

commentaires

Y
pas de probleme, j'essaierai de mettre plus souvent des photos des transformations de Pekin pour les JO quand j'en croiserai. Mais souvent, elles n'ont pas grand chose de tres marquant, quand c'est juste des simples travaux...
Répondre
M
bon, je sais, commentaire un peu curieux vu qu'on ne se connait pas...<br /> Mais, voila, je suis moi aussi passée par Pekin, et je travaille sur l'influence du tourisme sur la ville. D'ou l'interet pr Pekin, ses hutongs, et les JO... Dc si tu as plus d'infos ou de photos sur les tranformations de Pekin en vue des JO, je serais bien contente de les lire ou voir...<br /> Merci<br /> Miu
Répondre
Y
Oui, je me remets doucement...Non, en fait, il y a des problemes internet en Chine ces derniers temps, impossible d'ajouter un article depuis 15 jours. Et, accessoirement, je suis en pleins exams, donc naturellement un peu a la rue sur les derniers jours, mais la fin est proche ! Les vacances arrivent le 19, et je rentre avec Lina en France le 2. Tu seras a Paris un de ces jours Anthony ? Genre le we du 3-4 fevrier ?
Répondre
T
Yak , yak, yak ! Tu te remets encore de ta megacuite du jour de l'an ?Deux semaines ca commence a etre long...
Répondre
T
Bonne année yak<br /> お新年明けましてございます<br />  
Répondre
Y
bonne annee anthony !c'est la fete a Oxford, ou en France pour toi ?