Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Yak en Chine
  • : Yannick en Chine Récit d'un ancien étudiant français en master en Chine, grand voyageur aux quatre coins de l'empire du milieu, maintenant ingénieur dans un grand groupe français à Handan dans la province du Hebei. Étudier à Tsinghua, à Pékin, voyager et travailler en Chine, aller à la rencontre de la culture et de la langue chinoise, apprendre le mandarin ou habiter à Handan, vous trouverez de tout ici !
  • Contact

Visiteur...

Tianjin Capitale : Hefei Chongqing Macao Capitale : Haikou Capitale : Changsha Capitale : Nanning Capitale : Guiyang Capitale : Xining Capitale : Islamabad Capitale : Fuzhou. Sites visites : Wuyishan, Quanzhou, Xiamen Capitale : Hangzhou. Sites visites : seulement Hangzhou... Capitale : Nanchang. Sites visites : Nanchang, Lushan, Jiuijiang, Jingdezhen Capitale : Jinan Capitale : Hohhot Capitale : Xi'an Capitale : Yinchuan Capitale : Lanzhou Capitale : Urumqi Capitale : Seoul. Sites visites : seulement Seoul... Pekin, c'est la que j'habite, a l'universite Tsinghua. Je n'y suis donc plus un touriste... Sites visites : le Bund, Pudong, Salon de l'auto, Jinmao tower, Maglev Sites visites : Kowloon, Hong-Kong Island, Temple Street, Tsim sha sui, Victoria Peak Capitale : Canton. Sites visites : Canton, Heyuan (mariage), Zhongshan Capitale : Nankin. Sites visites : seulement Nankin... Capitale : Harbin. Sites visites : Harbin, festival de sculptures de glace Capitale : Changchun. Sites visites : seulement Changchun... Capitale : Shenyang. Sites visites : Shenyang, Benxi, Dandong, grande muraille a Hushan Capitale : Shijiazhuang. Sites visites : Shanhaiguan Capitale : Taiyuan. Sites visites : Pingyao, Datong, Monastere Suspendu, Grottes de Yungang Capitale : Zhengzhou. Sites visites : Nanyang, temple Shaolin (Songshan) Capitale : Wuhan. Sites visites : Wuhan, Xiantao (chez Lina) Capitale : Kunming. Sites visites : Kunming, Dali, Lijiang, Tiger Leaping Gorge Capitale : Chengdu. Sites visites : Chengdu, Emeishan Capitale : Lhasa. Sites visites : Lhasa, lac Nam-Tso, Gyantse, Shigatse, Tingri, Everest Base Camp, Tanggula Express Ce blog relate la vie d'un ancien étudiant français à l'université Tsinghua, travaillant maintenant pour un grand groupe français à Handan dans le Hebei . Ce séjour en Chine est ponctué par de très nombreux voyages aux quatre coins de l'Empire du Milieu.

Pour s'y retrouver, les articles sont rangés dans diverses catégories (en particulier les provinces pour les voyages), que l'on retrouve dans la colonne de gauche. La categorie Beijing regroupe aussi bien les week-ends et excursions dans la banlieue de la capitale que des aspects de la vie quotidienne specifiques à Pékin. La vie universitaire est racontée dans la catégorie Tsinghua, et la catégorie Handan relate notre nouvelle vie dans le Hebei. La catégorie Chine traite plus des aspects culturels généraux, hors linguistiques qui sont abordés dans Langue chinoise. Une page recense tous nos voyages en Chine, avec une carte en grand format ainsi que des liens vers tous les articles correspondants.


La monnaie utilisée en Chine est le yuan (8.5 pour un euro). La population chinoise représente 20 fois celle de la France, et sa superficie est 17 fois supérieure.

 

大部分的文章只有法语,但是有些文章中法文都有,列单跟着链接。Voir ici la liste des articles disponibles en version bilingue.

Archives

Liens

Aujourd'hui en Chine, site d'information en francais sur la Chine, souvent très partial mais informatif en prenant le recul nécessaire
Chine nouvelle, le site en francais de l'agence de presse officielle chinoise - un peu l'opposé du lien précédent

samphotographie Une galerie de photos, créée par un passionné de Chine et d'escalade

Si Mao savait ...

Mon compte Youtube : toutes les videos

Dictionnaire chinois-francais  en ligne
Dictionnaire chinois unilingue avec quelques traductions en anglais, tres complet

Meteo en Chine

Tsinghua, le site de mon universite

 

Le blog de Lina, tout neuf, avec beaucoup de photos, et (mais...) en chinois !

11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 05:05
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.


Image Hosted by ImageShack.usLe Ningxia est une region peu connue des etrangers, pas du tout touristique. Un livre tres emouvant l'a pourtant rendue celebre dans le monde entier. C'est "Le journal de Ma Yan", le journal d'une adolescente d'une famille tres pauvre, qui doit arreter l'ecole faute d'argent.
La lettre qu'elle ecrit a sa maman et le journal intime qu'elle tenait regulierement atterrissent presque par miracle entre les mains du journaliste francais Pierre Haski. Grace a l'action de ce dernier, la vie de Ma Yan ainsi que celle d'autres enfants du Ningxia s'est retrouvee transformee.

Ce livre est un best-seller international, et a fait pleurer des classes entieres d'eleves. Un retour a la realite pour beaucoup. Il a meme ete diffuse en Chine, c'est la-bas que je l'ai decouvert.



Image Hosted by ImageShack.us


Voici un extrait du livre (source), l'explication du journaliste et des reactions d'enfants apres sa lecture.

 
Retour sur une rencontre décisive

Mai 2001. Les hasards d’un reportage nous conduisent dans le petit village de Zhang Jia Shu, perdu dans les montagnes arides et difficiles d’accès du sud du Ningxia. C’est la province la plus pauvre de Chine, l’envers du décor de modernité et de croissance que nous avons laissé derrière nous à Pékin.
Nous nous apprêtons à quitter le village, quand une paysanne nous aperçoit de sa maison. Nous sommes les premiers étrangers qu’elle rencontre. En fait, personne dans le village ne se rappelle avoir vu un journaliste depuis… Edgar Snow, le reporter américain qui y a résidé avec Mao Zedong pendant la longue marche, dans les années 1930. Cette femme ne nous connaît pas, mais, dans son désespoir, tente le tout pour le tout : elle remet à Sarah Neiger, une amie française membre de notre équipée, trois petits carnets bruns et une lettre de la main de sa fille, en insistant comme si sa vie en dépendait.
Nous repartons sans comprendre.

Lorsque nous revenons un mois plus tard, émus et intrigués par ce journal intime qui nous est apparu par brides au fil des traductions, le « conte de fées » est né sans que nous en prenions immédiatement conscience. Ce texte sera d’abord publié dans Libération, puis intégralement sous la forme d’un livre qui fera le tour du monde et sera classé dans la liste des best-sellers, avant de revenir en Chine. Un parcours miraculeux pour les modestes écrits d’une petite paysanne chinoise qui auraient dû rester anonymes.

Ma Yan n’avait que quatorze ans au début de cette aventure. Sa mère, Bai Juhua, venait de l’informer qu’elle n’irait plus à l’école en raison des difficultés financières de la famille, confrontée aux conséquences de la sécheresse. Il manque soixante-dix yuans pour payer les frais d’inscription : Une fortune dans ce monde rural défavorisé, une somme dérisoire dans les villes prospères de la côte. Ma Yan écrit alors à sa mère une lettre qui résonne comme un manifeste. Elle est intitulée « Je veux étudier », et révèle une soif insatiable d’éducation, un profond sentiment d’injustice aussi, face au sort différent qui est réservé aux filles : ses deux petites sœurs, elles, continueront d’aller à l’école.

C’est cette lettre que nous remet Bai Juhua, une femme illettrée et courageuse, qui mesure bien l’importance du sacrifice qu’elle impose à sa fille. En découvrant ce groupe d’étrangers dans son village, elle a une incroyable intuition : elle se dit que s’il y a une chance de « sauver » Ma Yan, c’est celle-ci. Pour que nous comprenions mieux la situation, elle joint à la lettre les petits carnets bruns que Ma Yan noircit jour après jour. Cette paysanne qui ne sait pas lire ignore ce qu’ils contiennent réellement : Le journal intime de sa fille.

Dès notre première lecture, le journal nous apparaît comme un document exceptionnel : une plongée dans ce no man’s land chinois, minutieusement décrit par une adolescente hors du commun. On y découvre ses souffrances mais aussi ses espoirs, les sacrifices de ses parents, la vie quotidienne d’une famille de paysans pauvres, les liens forts unissant cette mère et cette fille qui doivent affronter les difficultés de la vie…On perçoit également la maturation d'une jeune fille qui prend possession, au fil des pages, de l’écriture et de ses propres sentiments. Ses premières rédactions sont sobres et factuelles, les dernières sont de plus en plus longues, plus personnelles et plus « écrites. La simplicité, le courage et l’extraordinaire dignité de son auteur ne pouvaient que nous émouvoir.
C’est le début d’une grande aventure qui sortira Ma Yan et sa famille de la misère, permettra à des dizaines d’enfants de retrouver le chemin de l’école.

Le phénomène Ma Yan
Ou l’émotion partagée

Je viens de finir de lire Le journal de Ma Yan ; ce livre m’a fait comprendre combien j’avais de la chance d’habiter en France, de pouvoir manger à ma fain à chaque repas. Le matin quand je me lève, je me dis : pourquoi suis-je obligée d’aller en cours ? voir la sale gueule de mes profs ? je réalise maintenant que j’ai de la chance ! Oui ce livre que j’ai acheté au hasard à la fnac me donne une toute autre vision du monde actuel dans lequel nous vivons. Je ne vous fais pas découvrir le monde, mais ce monde est injuste ! Pourquoi Ma Yan souffre-t-elle tant (comme bien d’autres de sa région). Elle se battra pour aller à l’école, ou plutôt sa mère qui se donne tant de mal pour pouvoir assurer un avenir meilleur pour ses enfants.

J’aimerais faire quelque chose pour tous ces gens pauvres qui souffrent de la misère. Mais moi qui n’ai que quatorze ans, je ne sais pas comment me rendre utile. J’ai mal au cœur. Je ne sais pas si je peux comprendre la douleur que Ma Yan ressent. Dieu sait que moi non plus je n’ai pas eu trop de chance : je suis adoptée, originaire du Salvador. Pendant longtemps j’ai pleuré, je voulais voir mes « vrais » parents. Quitte à vivre dans la misère, ne plus aller à l’école. .. pendant longtemps je me suis dit ça : qu’est-ce que j’ai fait de mal pour être arrivée ici en France ? En plus de ça, j’ai deux frères qui eux aussi sont adoptés. Il y en a un qui est handicapé, l’autre un échec total à l’école. Le journal de Ma Yan m’a fait comprendre que j’étais une ado pourrie-gâtée ! que j’ai de la chance, beaucoup de chance de vous rencontrer là-bas, comme vous dites, la bouteille à la mer est arrivée à bon port !

Je ne sais pas pourquoi je vous écris, si c’est pour moi, dans mon intérêt d’avoir découvert quelque chose, peut-être que quelque part ce livre m’a aidée, ou est-ce que c’est pour encourager les gens qui versent de l’argent…pour dire vrai je ne sais pas ! Des lettres comme ça pour vous féliciter, vous avez dû en recevoir des milliers, je suis sûre !!! Alors pour vous ma lettre sera une parmi tant d’autres ! Si ça se trouve, vous n’allez même pas prendre la peine de la lire…[…] Ce que j’ai retenu de tout ça : la persévérance est la victoire.
Emilie,
Juin 2003.

Créer une passerelle entre deux univers

Signe avant-coureur de cet intérêt lors de la publication du reportage consacré à Ma Yan dans Libération, en janvier 2002 : Emmanuelle Polack, alors professeur dans un collège de la région parisienne, a lu l’article à ses élèves de sixième. « Lorsque j’ai fini de lire, raconte-t-elle, plusieurs de mes élèves étaient en larmes. L’un d’eux a levé la main et a demandé : « Madame, qu’est-ce qu’on peut faire pour l’aider ? » Les élèves ont décidé de collecter de l’argent, deux euros par personne, et ont envoyé cent euros à Ma Yan. Ils ont joint une photo de leur classe, au dos de laquelle ils ont écrit : « Tiens bon dans tes études, les enfants français sont avec toi ! »…Cette photo occupe une place de choix sur un mur de la maison de Ma Yan, à cotê des nombreuses photos de famille.

…………

Un élève explique que, bien sûr, il savait, par la télévision, qu’il y avait des enfants pauvres dans le monde, mais qu’il peut désormais mettre un nom et un visage sur ce qui lui paraissait abstrait. A la fin de la rencontre, deux jeunes filles timides me remettent un papier sur lequel elles ont écrit : « Jusqu’à ce que nous découvrions l’histoire de Ma Yan, nous n’aimions pas aller à l’école. Aujourd’hui nous comprenons la chance que nous avons d’avoir des parents qui nous permettent de faire de bonnes études. Merci de nous avoir ouvert les yeux. »

Je n’en reviens pas !
Cette remise en question apparaît tel un leitmotif, dans les nombreuses lettres destinées à Ma Yan, qui arrivent au magazine Okapi.
Sandrine, treize ans : « Avant, je trouvais l’école pas intéressante, débile !! Merci, tu m’a remise dans la bonne voie d’aimer l’école. »
Yoann, treize ans : « Avant de lire un article à ton sujet, je trouvais l’école trop embêtante. Quand j’ai lu cet article, j’ai eu un choc. »
Elodie, treize ans : « En lisant ton histoire, j’ai réalisé à quel point j’ai de la chance d’avoir la vie que j’ai. Bonne chance à toi. »
Jonathan, quinze ans : « J’ai été profondément ému en apprenant la vie que mènent ces jeunes chinois. Je crois que je ne me plaindrai plus jamais, même si je n’habite pas dans ma famille. »

Toutes ces réactions créent une passerelle entre deux univers qui n’auraient jamais dû se croiser. Cela fait partie du « miracle » qui entoure toute cette aventure.
Pour beaucoup d’adolescents, la lecture du journal de Ma Yan constitue la première prise de conscience du « monde réel ».
………..

Les lecteurs du journal français pour adolescents, l’actu, élisent Ma Yan « ado de l’année 2002 ». Le magazine publie quelques réponses de ses lecteurs :
Claire, quatorze ans : « J’ai trouvé bien qu’elle se batte pour ses droits. Elle a été courageuse. Et puis, beaucoup de jeunes aujourd’hui ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont d’aller à l’école. »

Evan, quatorze ans : « Ce qui m’a marqué, c’est la différence entre nos deux vies. Pour moi, aller à l’école est normal, alors qu’elle n’a pas cette chance. Je l’ai trouvée courageuse … . » Emilie, seize ans : « J’ai voté pour elle car beaucoup de gens pensent que l’éducation n'est pas très importante. On veut toujours moins de cours et plus de vacances. Avec l’histoire de Ma Yan, on voit combien l’éducation compte pour un enfant. »

Autre réaction, encore plus radicale. Lorsqu’un professeur du lycée français de Pékin fait lire le reportage de Libération à ses élèves de cinquième, l’un d’eux conclut : « J’ai compris que j’étais un privilégié. »

Les enseignants ont vite perçu à quel point l’histoire de Ma Yan aidaient les adolescents à comprendre leur place dans ce monde, à intégrer les notions de solidarité et de justice, mais aussi à exprimer des préocupations plus personnelles.

« Comme beaucoup d’enseignants, écrit l’un d’eux, je suis confronté au manque de motivation scolaire que présentent certains élèves, et je tente d’y remédier à ma façon. Cette histoire m’a tout de suite semblé un point de départ idéal pour faire réfléchir les enfants et pour les amener à comprendre (d’une manière positive et constructive) l’importance et les bienfaits de l’école. »
….
En publiant ce texte, je n’avais pas imaginé un tel impact en France, encore moins que les jeunes chinois réagiraient avec la même émotion. Une jeune fille de Chengdu, la capitale du Sichuan, une province de l’ouest de la Chine, à des centaines de kilomètres du Ningxia, écrit à Ma Yan une lettre qui ressemble à s’y méprendre à celles des enfants français.

Je détestais mon école bien que les conditions y soient très bonnes, je n’avais pas de soucis, mais la quitter m’était chaque fois un soulagement. Je n’étais pas sérieuse, je pensais qu’à m’amuser et à regarder la télé. Mais hier, en arrivant à la fin de ton livre, j’ai compris plein de choses. Aujourd’hui est pour moi un nouveau départ. Je veux acquérir des connaissances, je veux préparer le concours d’entrée à l’université. Nous devons travailler ensemble pour le bonheur de demain.

Partager cet article
Repost0
9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 04:37
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.


A Zhongwei, repas au marche de nuit, tres anime

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us


Nous quittons le Ningxia pour le Gansu, nous rapprochant un peu plus de notre objectif, la frontiere sino-pakistanaise au col de Khundjerab. Mais il reste encore 3 ou 4 milliers de kilometres...

video prise dans le train, dans les paysages arides du Ningxia



A suivre !
Partager cet article
Repost0
7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 04:37
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.
Voir ici la carte du Ningxia.

Suite de l'article sur le parc d'attraction dans le desert a Shapotou...

Pour remonter au camp de base, nous optons pour les chameaux. Christophe et moi, habitues de longue date, ferons photographes a pied, tandis que c'est un bapteme pour Pedro et les trois chinois, Lina Lili et Yuanchang.


Il a l'air bien sympathique, non ?

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us


Avec les numeros sur le cote, impossible de les perdre ! Je peine a l'arriere alors qu'ils sont confortablement installes...

Image Hosted by ImageShack.us

Les meme en video :




Image Hosted by ImageShack.us


Le desert sauvage, loin de toute civilisation...

Image Hosted by ImageShack.us


J'ai dit que le parc etait a la jonction entre le desert et le fleuve, ce n'est pas completement vrai : la grande ligne de train inter-provinciale et l'autoroute touristique passent aussi par la...
Traversons tout ca, et on arrive sur la partie nord du parc (Sud : fleuve et pente de sable), celle du desert de Tengger.

Au debut, ca fait un peu trop "civilise", comme desert. Les chinois arrivent par groupe de trente, chacun son chameau, tous attaches, un guide a l'avant, des sacs poubelles autour des pieds contre le sable, et il n'y a plus qu'a choisir le circuit. Chaque circuit touristique porte un petit nom : il y a le 30 yuans, le 50 yuans, et le 70 yuans. Original !

Image Hosted by ImageShack.us

On peut aussi monter sur un enorme vaisseau du desert avoir des sensations de grand huit en 4*4 a fond dans les dunes... Ca ressemble quand meme a s'y meprendre a un vehicule militaire, avec la tourelle au dessus... ah, le surplus de l'armee populaire de liberation...

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Mais en s'eloignant un peu de la masse, on peut profiter du desert sans voir personne, ni entendre un seul bruit. Le sable doit faire un bon isolant !

Image Hosted by ImageShack.us

Seul dans l'immensite...

Image Hosted by ImageShack.us


Tout le monde se donne a coeur joie en acrobaties diverses et variees. C'est generalement Christophe qui remporte la palme de l'audace...

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us


Et pour finir, une course dans le desert !




Pedro, qui s'etait deja plante lors de la grande descente, recidive...
Bref, cette journee "desert" etait encore une tres bonne etape. A ne pas rater !
Partager cet article
Repost0
5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 04:37
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.
Voir ici la carte du Ningxia.


Voila ce qui est sans doute une des toutes premieres attractions du Ningxia, en tous cas celle qui a le plus fort potentiel touristique avec les tombes des rois Xixia : le "parc d'attraction du desert" a Shapotou. Non loin de Zhongwei, fleuve jaune et desert de Tengger se rejoignent pour former un paysage magnifique, c'est le site de Shapotou. Une pente de sable ou l'on peut faire de la luge et du chameau, un desert de dunes a perte de vue, du rafting sur le fleuve jaune, voila les activites proposees.
Pour l'instant, les touristes ne sont pas tres nombreux, mais ca pourrait changer dans les prochaines annees. En tous cas, le gouvernement local a prevu le coup : une autoroute immense et vide fait la jonction entre la ville de Zhongwei et le site...

Image Hosted by ImageShack.us

Financierement, c'est un peu un guet-apens pour touristes: l'entree a 60 Y (moitie moins pour nous, etudiants) ne donne aucun droit particulier : il faut payer pour tout le reste, meme pour le telesiege qui remonte les 100m de pente sableuse...



Mais la vue est vraiment pas mal, non ?

Image Hosted by ImageShack.us


Les quatre garcons se lancent dans le vide sablonneux a la rencontre du fleuve...



Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Une tour pour faire...

Image Hosted by ImageShack.us








... du saut a l'elastique ! Bapteme donc pour Christophe et Pedro, super motives.

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Heroique !

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Le gang des bikers du coin

Image Hosted by ImageShack.us

Au sommet de la grande pente de sable. Le fleuve jaune est effectivement de cette couleur...

Image Hosted by ImageShack.us


Suite a venir
Partager cet article
Repost0
3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 04:36
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.
Voir ici la carte du Ningxia.


Il y a pres de Yinchuan, la capitale du Ningxia, une gorge tres sympathique ou ont ete decouvertes plus de 2000 gravures prehistoriques estimees a 10000 ans plus tot. La visite guidee obligatoire nous en dit plus sur ce que representent les dessins (scenes de chasse, animaux...), avec parfois beaucoup de bonne volonte dans l'interpretation. Mais notre guide, enervee d'expliquer pour la seule Lina (les autres preferant marcher dans la riviere au milieu...) nous a plantes au milieu du chemin...


Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

c'est pas forcement tres figuratif...

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us


Une balade tres agreable, qui peut se prolonger un peu plus loin, sur un chemin en parfait etat realise par une armee d'ouvriers en prevision d'une hypothetique arrivee massive de touristes. On n'y est pas encore !

Conseil : A savoir, on aurait zappe Gunzhongkou pour rester plus longtemps a se balader au fond de la gorge.


La journee s'acheve, notre chauffeur a 200Y la journee (- de 20 euros pour une voiture pour tous les 6 toute la journee a nous trimballer a droite a gauche, ca va...) toujours sympathique nous ramene a Yinchuan pour deux heures et quelques de train pour Zhongwei, notre prochaine etape. Il a fallu un peu de temps pour lui expliquer qu'on n'avait pas besoin de ses services pour aller jusque la-bas, mais bon... c'est la Chine !
Partager cet article
Repost0
1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 04:36
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.
Voir ici la carte du Ningxia.


On croirait ces pagodes (bouddhiques) jumelles sorties tout droit des decors d'un film de Kung-fu ! Il n'y a pas des masses de touristes, mais les photos, bien que peu variees, sont magnifiques.


Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Mortal Kombat 12, avec Chris et Pedro...

Image Hosted by ImageShack.us
Partager cet article
Repost0
30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 04:36
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.
Voir ici la carte du Ningxia.

La province du Ningxia est bordee au nord-ouest par les monts Helan, culminant tout de meme a 3556m, et ayant une importance un peu particuliere lors de l'epoque communiste, que j'ai completement oubliee, me souvenant juste entendre Lina et sa cousine dire qu'elles en avaient entendu parler lors de leurs cours d'histoire, au chapitre actes heroiques de l'armee rouge certainement...

Bref, nous y voila pour une petite balade sans interet particulier, si ce n'est que c'etait la premiere fois en montagne pour la cousine de Lina, Lili. Premiere petite randonnee, donc !


Le soleil tape fort...

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

La joyeuse equipee reunie

Image Hosted by ImageShack.us

des rochers bizarres jalonnent notre route

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Le frere de Lina Yuanchang dans un passage critique !

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

barriere psychologique empechant Lina de sauter...

Image Hosted by ImageShack.us

ah si, ca va !

Image Hosted by ImageShack.us

Contraste marque entre la plaine, completement plate, et les monts Helan, veritable barriere geographique entre le lit du fleuve Jaune et le desert de Gobi.

Image Hosted by ImageShack.us

Demo de Christophe sous l'oeil ebahi de Lili... la classe !

Image Hosted by ImageShack.us


Notre chauffeur nous attend avec des pasteques... sympa !

Image Hosted by ImageShack.us


Le site de Gunzhongkou ne presente aucun interet particulier, et demande meme un droit d'entree pour faire quelques pas en montagne... mais bon, c'etait sympa quand meme !
Partager cet article
Repost0
28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 04:36
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.
Voir ici la carte du Ningxia.

Vers le debut du second millenaire, la situation en Chine etait pour le moins instable. On sortait d'une periode de grande prosperite, les Tang, qui avaient fini par s'ecrouler sans qu'un repreneur valable de l'Empire Chinois ne se presente. Du coup, pour simplifier, plusieurs forces etaient en presence au nord de la Chine (le reste etant plus ou moins controle par la dynastie "legitime" des Song) : les Liao, les Jin (ancetres des Mandchous) et les Xixia (prononcer chichia). A leur apogee, l'empire des Xixia n'etait pas du tout ridicule, empietant largement sur plusieurs provinces chinoises actuelles. Ils sont un peu une enigme aujourd'hui, car les mongols de Gengis Khan les ont plus ou moins rayes de la carte en 1227.

Le Ningxia a connu son heure de gloire au moment des Xixia. Une attraction principale de la province est d'ailleurs la visite des tombes des rois Xixia. Nous y voila donc.

Voila une "carte" dans le musee explicatif de la culture et de l'histoire des Xixia. Les Liao (辽) au nord, les Song (宋) au sud-est.

Image Hosted by ImageShack.us

C'est plus clair sur cette carte (ici en plus grande) montrant les differentes forces en presence en 1208. L'oeil averti aura tout de suite vu le probleme : mais ou sont passes les Liao ? Et qu'est devenue la frontiere entre les Xixia et les Song ?

Image Hosted by ImageShack.us



En fait, les Liao (egalement appeles Kitan, du nom de leur tribu; de la vient le nom de la Chine dans d'autres langues, comme le russe) qui etaient a la base au nord-est de la Chine, ont ete boutes en 1125 par les Jurchen (qui ont pris Jin, l'or, comme nom de dynastie), au terme d'alliances douteuses et de revirement entre les trois puissances du nord au 11e siecle : Jin, Liao et Xixia. Les Jin, sur leur lancee, ont envahi la moitie nord de la Chine en 1127, forcantles Song a se replier au sud; d'ou la division historique Song du Nord (960-1127) et Song du Sud
(1127-1279).
Les Liao ont reussi a passer a l'ouest, devenant les Liao occidentaux en Asie centrale; on les appelle aussi Karakitan.

Ces "petites" nations ont ensuite ete toutes mises d'accord par les feroces Mongols montant en puissance. Ils ont methodiquement explose tout le monde, aneantissant litteralement les Xixia en 1227, reservant le meme sort au Karakitan, envahissant completement les Song en 1270, les Jin (mandchous) devenant des allies de rang inferieur. Au moins c'etait clair...

 


Bref, nous voila dans le parc a tenter de comprendre (surtout moi en fait, les autres etaient bizarrement pas trop interesses...) les intrigues politiques de l'epoque...

Image Hosted by ImageShack.us

Les Xixia avaient un systemen d'ecriture proche du chinois, mais avec des caracteres differents.

Image Hosted by ImageShack.us

Et voila les tombes en question, pour lesquelles on a fait autant de chemin !

Image Hosted by ImageShack.us

pas tout petit, tout de meme !

Image Hosted by ImageShack.us

comme souvent, de belles sculptures modernes pour les touristes...

Image Hosted by ImageShack.us



Et des reproductions melant peintures et statues, vraiment bien faites !

Image Hosted by ImageShack.us

Parfois meme un poil trop realistes...

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us

Image Hosted by ImageShack.us


Voila le secret des caracteres Xixia... avec une table de correspondance pour ceux que cela interesse !

Image Hosted by ImageShack.us



Partager cet article
Repost0
26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 04:42
Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.


Nous revenons ici au recit de nos vacances d'ete, que nous avions laissees il y a quelques semaines en Mongolie Interieure. Nous voila maintenant dans le Ningxia, une des provinces les plus pauvres de Chine, avec une moitie de la population etant de l'"ethnie" Hui, les musulmans d'origine chinoise. Au passage, la meteo en ce moment (janvier) dans le Ningxia : -24/-16 degres... je croyais qu'il faisait froid a Pekin...

Image Hosted by ImageShack.us

Nous arrivons a l'aube a Yinchuan (银川), "riviere d'argent", capitale provinciale. Premiere activite : petit dejeuner devant la gare, en meme temps qu'on se renseigne sur les possibilites d'excursions pour la journee. Comme chaque fois, notre petit groupe devient un sujet d'attraction, et beaucoup de gens s'approchent juste pour voir, ou surtout pour proposer leurs services touristiques.

Apres d'apres discussions, nous choisissons un chauffeur a l'air sympathique, pour nous conduire tous les six toute la journee dans la region.

Image Hosted by ImageShack.us

La province est tres seche, mais par endroits correctement irriguee. On n'est pas loin du desert du Tengger, de celui de Gobi, mais le fleuve jaune traverse la province.

Image Hosted by ImageShack.us

Ici devant la gare de Zhongwei, ville (surprenamment ca me semblait bizarre comme mot... pas dans le dico ! mais sur google...) etonnament tres agreable, tout le monde sort le soir sur la place centrale pour jouer avec les enfants, faire du badminton...

Image Hosted by ImageShack.us

Une des nombreuses mosquees de la province, vue de notre train entre Yinchuan et Zhongwei.

Image Hosted by ImageShack.us

Vue de notre train, pas vraiment un express !

Image Hosted by ImageShack.us


Dans les prochains jours devrait venir un recit detaille des nos aventures dans le NIngxia. En piste !
Partager cet article
Repost0
17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 21:10

Cet article fait partie de la serie Route de la Soie, dont voici la page principale.


Shapotou est une sorte de parc pour touristes, extremement bien situe a la rencontre du fleuve jaune et du desert de Tengger, de la voie de chemin de fer et au passage d'une autoroute aussi flambant neuve qu'absolument inutile, 4+4 voies, reliant le centre ville de Zhongwei au parc.

Un cote pour jouer dans le sable dans les belles pentes plongeant vers la riviere, avec telesiege, luges, piscines, chameaux, rafting, etc, et un autre pour s'aventurer vraiment dans le desert, mais generalement a quelques dizaines de metres du camp de base seulement, en caravane de chameaux en file indienne ou en mega 4*4 passe-dunes. On choisit de partir a pied hors de vue de tout ca, et la vue est vraiment magnifique, ce desert est splendide !

 Passage oblige sur chameau pour Lina, Yuanchang, Lili et Pedro, qui n'en avaient jamais fait avant. Kris et moi sommes aussi bien a pied a prendre des photos...

Image Hosted by ImageShack.us

Devant le fleuve jaune


Image Hosted by ImageShack.us

Cote desert, c'est absolument genial !

Image Hosted by ImageShack.us

Avec les numeros, on est surs de ne pas se perdre...

Image Hosted by ImageShack.us


Excellente etape, meme si  absolument tout est payant en plus du billet d'entree. Il y a sans doute de superbes marches a faire dans le desert.

Prochaine etape : Jingtieshan dans le Gansu !

Partager cet article
Repost0